C’est à la demande des Pères des Missions Etrangères de Paris que les Sœurs de la Providence de Portieux sont parties en Chine.
La fondation a été décidée dans une certaine précipitation. L’Evêque de Saint-Dié, Supérieur de la Congrégation, a donné son accord en février 1875. La Supérieure de la Congrégation a sollicité les candidatures en mars 1875. Les six premières sœurs sont parties le 4 mai 1875, en compagnie d’un missionnaire qui retournait en Chine. Elles n’ont pu recevoir aucune formation.
Arrivées en juillet 1875, elles ont été installées dans une petite maison meublée uniquement de six petits lits rudimentaires. Elles ont vécu leurs premiers mois dans la plus grande pauvreté. Au bout de onze mois de présence trois d’entre elles étaient décédées et les trois autres se préparaient à mourir. Le renfort de quatre nouvelles sœurs en 1877 a enfin permis de travailler sérieusement à la mise en œuvre de la convention signée entre les M.E.P. (Missions étrangères de Paris) et la Congrégation en 1875.
Il s’agissait de la formation des vierges chrétiennes dans un noviciat, de la direction d’un orphelinat déjà existant et, éventuellement, d’autres activités : création d’un hôpital et d’une école avec classes gratuites.